Le 8 février 2002, le collectif qui gère le Vancouver Rape Relief and Women’s Shelter a invité d’autres groupes de femmes locaux à réagir, par le biais d’une conférence de presse, à la dernière intervention du groupe de travail Joint Police Task Force. Ce groupe de travail procédait à une enquête sur le célèbre cas des femmes disparues et avait commencé à perquisitionner dans une exploitation porcine. Trois semaines plus tard, le 22 février, Robert William Pickton (l’un des propriétaires de la ferme) était arrêté et inculpé des premiers deux chefs d’accusation, qui s’élèvent maintenant à 15, de meurtre prémédité.
Il y a six ans, en compagnie d’autres personnes, j’avais organisé une marche de la Saint-Valentin dans le quartier Est du centre-ville de Vancouver afin de protester et de porter le deuil des femmes disparues. Mon rôle s’est étendu au fil des années pour inclure la fourniture d’informations aux médias locaux et internationaux concernant cette violence faite aux femmes. J’ai passé de nombreuses heures au tribunal lors du procès préliminaire de Pickton et j’ai commencé à écrire pour expliquer comment ce cas nous concerne.
Lisez ce chapitre du rapport Les promesses faites par le Canada: La Charte et la violence faite aux femmes, aux pages 37-40