Nous, les membres de l’Association canadienne des centres contre les agressions à caractère sexuel tiendront notre rencontre pancanadienne 2005 à Vancouver les 25, 26 et 27 avril. Comme d’habitude, nous allons renouveler nos alliances et élaborer nos politiques d’analyse et nos plans d’action conjoints en matière d’intervention de première ligne. Nous prévoyons discuter des enjeux issus de la recherche et du compte rendu des cinq ans de travail du projet LIENS de l’ACCCACS, tels que consignés dans Les promesses faites par le Canada: La Charte et la violence faite aux femmes. Ces enjeux comprennent notamment les réactions de l’appareil de justice pénale à la victimisation des femmes, dont: les initiatives de justice réparatrice, la criminalisation des femmes, la médicalisation de la violence faite aux femmes, l’appauvrissement qui isole les femmes et les expose à la violence et leur appauvrissement du fait de cette violence et, enfin, les processus de mondialisation qui poussent les femmes dans la prostitution et sapent le travail d’organisation des femmes contre la violence. Évidemment, nos échanges célébreront l’importance de l’entraide féministe et des structures et pratiques d’organisation autonomes, vécues dans nos services téléphoniques de crise, nos maisons d’hébergement et nos coalitions.
 
Une nouvelle initiative
Nous avons décidé d’ouvrir le dernier jour de nos échanges à une foule de femmes extérieures à nos groupes: de proches alliées, de nouvelles organisatrices de première ligne et des femmes qui interviennent auprès de populations particulières ou qui les aident à s’organiser elles-mêmes. Nous voulons, renouvelant le féminisme et nos centres de luttes ou de services féministes, nous ouvrir aux nouveaux besoins des femmes. Nous voulons accueillir des collectivités qui peuvent avoir des leçons à nous apprendre et un leadership à nous offrir. Nous savons que certaines de ces invitées s’organisent de façons légèrement différentes de nos effectifs traditionnels et qu’elles auront sur nous un effet stimulant. Nous tenons à ce que ces échanges conservent du début à la fin une perspective axée sur le travail de première ligne, le féminisme et la non-mixité.
Comme nous sommes croyons que ces discussions seront très utiles à toutes les femmes qui s’organisent contre la violence, nous avons planifié de diffuser sur le Web cette journée d’échange. Pour participer à cette web-émission directement de votre centre, écrivez-nous simplement à [email protected]